Quoi faire face aux traces sauvages ?

[LudoLcr]

Le développement des traces sauvages (c'est à dire de trace typée VTT mais pas officielles) est un symptôme du problème plus global du développement raisonné du VTT. C'est particulièrement vrai sur notre massif.

Je n'ai pas le temps maintenant de poser tous les termes du débat mais à la demande de Jonathan, je pense qu'il faut qu'on échange sur ce sujet pour trouver des postures, des compromis et des recommandations.

[JoMBF-Florival]

En effet, vaste sujet qu'il convient d'aborder ensemble. L'idée est de recenser ici les secteurs touchés par ce phénomène, de proposer des initiatives, idées, suggestions afin de limiter voir empêcher ce problème.

Je parle de problématique car le secteur de Guebwiller est particulièrement touché. Si on peut y voir une source initiale de manque de sentiers dédiés aux pratiques engagés (enduro/all-mountain), rien ne justifiera que "chacun crée sa trace en raison de sa volonté propre".
Cela nuit en premier lieu à Dame Nature, notamment sa faune qui se voit dérangé une nouvelle fois par une présence humaine supplémentaire.
La faune se déplace alors, entraînant des problématiques diverses (chasse, écologie, alimentation etc). De plus, ces traces sauvages sont souvent faites "à la hâte" puisque illégales et donc sans techniques de terrain appropriées.

On peut y trouver une forme de "justification" en arguant les conflits d'usage qui font fuir les vététistes vers leurs propres traces ainsi crées.
Mais là encore la réalité de terrain démontre plutôt l'inverse : Les conflits d'usage sont rares, la cohabitation reste bonne mais la création de traces sauvages confortent nos détracteurs à nous associer à des "sauvages".

Les traces sauvages de mon secteur traversent des parcelles de chasse, ont nuit à une commune pour un classement UNESCO, labourent des peuplements forestiers qui étaient préservés etc. Elles nous causent du tort. Notre Antenne MBF, sous couvert de notre charte qui prône le respect des sentiers bien assez nombreux pour qu'on en crée pas davantage, ne peut rester sans réaction et sans position face à ce phénomène prenant de l'ampleur. Nous devons à mon sens adopter une ligne de conduite souple face à cela.

Ce mode de roulage totalement free, s'affiche sur les réseaux sociaux, les traces se partagent sur les applications dédiées.
Ce constat de mon secteur étant fait, je penche pour une approche pédagogique dans un 1er temps, en expliquant en quoi cela est dommageable pour notre travail et notre temps bénévole précieux. Faute de résultat et si on fait face à des gens peu responsables, je suggère de mettre dans la boucle le propriétaire terrien concerné (souvent mairie) qui peut avoir des solutions à son niveau (convocation en mairie avec MBF pour rappeler au bon sens civique, risques encourus etc).
Personnellement, face aux cas extrêmes de gens désobéissants et peu scrupuleux nuisant à nos actions durables, je suis favorable à envisager de demander une verbalisation, lorsque le cas est faisable et uniquement en dernier recours. Je suis conscient que cela en ferait râler certains, (les peu scrupuleux) mais cela montrerait aussi notre justesse, la confiance que peux nous accorder une mairie dépassée par les évènements mais aussi notre cohérence pour les vététistes responsables, adhérents chez nous.